Visuel principal
Archéologie

ARCHÉOLOGIE : DE LA FOUILLE AU MUSÉE

Chapeau
Le musée départemental Arles antique (MDAA) présente une particularité rare dans le paysage muséal français : il abrite un véritable service archéologique.
Corps
Premières fouilles musée
Vue aérienne de la presqu’ile, prise du sud-ouest vers le nord-est montrant la fouille du site de l’IRPA et du cirque romain, 1989, MDAA © M. Lacanaud
Vue aérienne de la presqu’ile, prise du sud-ouest vers le nord-est montrant la fouille du site de l’IRPA et du cirque romain, 1989, MDAA © M. Lacanaud

Le service archéologique

La présence d'un service archéologique s’explique par l’histoire singulière du musée et celle de l’archéologie arlésienne, étroitement liées depuis les années 1970.

Ce service archéologique bénéficie de la présence de l’ensemble des services du musée et plus spécifiquement l’atelier de conservation et de restauration, permettant de mener à bien des projets d’envergure, de la fouille jusqu’à la mise en valeur des objets dans les collections. Cette chaîne opératoire complète est illustrée de manière remarquable par les fouilles subaquatiques du Rhône, qui ont révélé le chaland Arles-Rhône 3, ainsi que par les recherches terrestres menées sur le site de la Verrerie, où a été mise au jour la maison de la Harpiste (lien), célèbre pour ses somptueux enduits peints. 

Composé aujourd’hui de cinq archéologues, le service concentre ses recherches, par le biais de fouilles programmées, sur le territoire urbain d’Arles durant l’Antiquité. La particularité de ce terrain d’étude, qui inclut le fleuve Rhône, amène l’équipe à intervenir à la fois sur terre et sous l’eau — une compétence rare. 

Le MDAA est d’ailleurs le seul musée français à disposer d’une cellule d’archéologie subaquatique, créée en 2011 dans le cadre de la fouille du chaland Arles-Rhône 3.