Le conservateur-restaurateur est un expert de la conservation des objets patrimoniaux. Grâce à son bagage scientifique et technique, il agit directement sur la matière des biens culturels pour assurer leur stabilité, leur valorisation auprès des publics et des scientifiques et leur bonne transmission pour les générations futures.

Une déontologie professionnelle commune

L’enseignement et les compétences du conservateur-restaurateur sont encadrés par des textes internationaux et une éthique professionnelle claire. L’E.C.C.O. (la Confédération Européenne des Organisations de Conservateurs-Restaurateurs) a rédigé un code d’éthique et de formation qui fait référence dans la profession et sur lequel l’ACRM se fonde pour sa pratique.

L'Atelier de Conservation-Restauration de Mosaïques (ACRM) agit toujours en accord avec des principes déontologiques fondamentaux :

- l’intervention minimum, afin de préserver au mieux l’authenticité des matériaux et n’agir que dans un but de préservation ;

- la compatibilité des produits employés avec les matériaux constitutifs de l’objet à restaurer. Chaque produit utilisé est testé et validé avant son emploi et sa stabilité est vérifiée. Il est choisi selon une méthodologie réfléchie au cas par cas ;

- la réversibilité des interventions et des produits appliqués assure la préservation optimale des matériaux sans les endommager sur le court et long terme ;

- la visibilité des interventions permet de distinguer l’original du restauré et évite toute confusion d’interprétation ;

- la documentation est fondamentale pour garder une trace de l’histoire matérielle de l’objet.

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