UN MUSÉE DE L'ARLES ANTIQUE






La définition du programme
Le projet du musée départemental de l’Arles antique est entrepris à l’initiative de Jean- Maurice Rouquette, conservateur des musées d’Arles de 1956 à 1995. Il formule une première estimation des surfaces et des besoins techniques à partir d’un programme scientifique.
Le programme scientifique
Il est prévu plusieurs secteurs consacrés aux différentes thématiques de la civilisation gallo-romaine : l’espace urbain, l’espace rural, l’organisation sociale, la vie économique, le culte impérial, la religion, et le domaine funéraire. Il inclut également la prise en compte des terroirs et des paysages antiques, des matériaux, des habitants et des modes de vie à travers une présentation historique.
Les besoins techniques
Le nouveau musée archéologique doit s’intégrer dans la ville tout en respectant un certain nombre de contraintes : un espace susceptible d’accueillir les pièces volumineuses et fragiles sur un même niveau afin de faciliter leur déplacement ; une meilleure mise en valeur des œuvres dans des conditions optimales de conservation ; un ensemble de laboratoires (restauration, conservation) et de réserves adaptées aux collections. Cependant, comme aucun bâtiment rénové du centre-ville n’est susceptible d’offrir une telle surface dans les conditions requises, la décision de créer un nouveau bâtiment est donc prise.


Le choix du site
Le choix s’est porté sur un grand terrain peu construit, en périphérie, qui répond à la fois aux critères de stratégie urbaine de développement de la ville d’Arles et au désir de rendre le bâtiment visible.
La présence du cirque romain, élément important de la composition de la ville antique, apporte un point d’ancrage majeur au futur musée départemental de l’Arles antique.
Des fouilles archéologiques sont entreprises autour des vestiges du cirque, révélant une nécropole antique. La pose de la première pierre a lieu le 8 décembre 1988, marquant le début de sept années de travaux.