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Photo du Rhône avec le titre "On the Rhône again"

ON THE RHÔNE AGAIN 2024

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Les profondeurs du Rhône toujours riches d’enseignement

Arles comporte de vastes dépotoirs portuaires de la colonie romaine en rive droite du Rhône au sein desquels se trouvent différentes épaves antiques (datées du Ier au IVe s apr. J.-C.). Amphores et céramiques témoignent de l’intense activité commerciale et une multitude d’objets nous renseignent sur le matériel de bord et l’accastillage des bateaux ainsi que sur la consommation et les activités artisanales de la ville. Ces épaves constituent un corpus unique en lien avec un espace de navigation particulier qui permet d’appréhender la variété des types de navires qui fréquentaient ce port situé à la croisée des voies maritimes et fluviales.

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Fouilles subaquatiques
Fouilles subaquatiques, MDAA © Lionel Roux, Aix Marseille Université, CNRS, CCJ
Fouilles subaquatiques, MDAA © Lionel Roux, Aix Marseille Université, CNRS, CCJ

On the Rhône… du 24 juin au 19 juillet 2024

La prochaine mission archéologique conduite par le musée, le centre Camille-Jullian (Aix Marseille Université, CNRS) et l’Inrap, en collaboration avec le Drassm, réunira une quinzaine de personnes aux compétences complémentaires : archéologues, chef d’opération hyperbare, restauratrice, photographes, techniciens, géo-archéologue, topographe ainsi que deux stagiaires et quelques bénévoles.

Cette mission va se dérouler en rive droite du Rhône, en face du musée, et portera sur deux opérations complémentaires : la fouille de l’épave Arles-Rhône 15 ainsi que des prospections et sondages.

Position de l’épave AR15 dans le Rhône, proche de la berge
Position de l’épave AR15 dans le Rhône, proche de la berge © Pierre Poveda, Aix Marseille Université, CNRS, CCJ
Position de l’épave AR15 dans le Rhône, proche de la berge © Pierre Poveda, Aix Marseille Université, CNRS, CCJ

Fouille de l’épave Arles-Rhône 15

L’épave Arles-Rhône 15, découverte en 2009 et expertisée en 2023, correspond à une chaloupe du Ier s. apr. J.-C. de 4,70 m de longueur. Bien conservée, son intérêt archéologique repose notamment sur la présence, à l’une de ses extrémités, d’un tableau (marotte) qui la rapproche du type des naves horeia, bien connus dans l’iconographie romaine. La fouille sera sous la responsabilité de Pierre Poveda (CCJ/CNRS), en co-direction scientifique avec Sabrina Marlier et David Djaoui (MDAA).

 

Prospections et sondages

Parallèlement à cette fouille, des prospections systématiques auront lieu dans ce secteur du Rhône. Elles doivent permettre d’aider à préciser les contours et l’extension maximale du dépotoir antique d’Arles, mais aussi de localiser ou de repositionner certaines découvertes comme les épaves ou les concentrations d’amphores. L’opération doit aussi permettre d’orienter de futures explorations en rive droite comme en rive gauche du fleuve. Des sondages et des carottages seront également réalisés afin de documenter et d’étudier la stratigraphie archéologique autour de l’épave Arles-Rhône 15.

Ces prospections et sondages auront lieu sous la responsabilité David Djaoui (MDAA), en co-direction scientifique avec Alex Sabastia (Inrap/CCJ), Pierre Poveda (CNRS/CCJ) et Sabrina Marlier (MDAA).