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Facade du musée la nuit

LE MUSÉE BLEU, UNE ARCHITECTURE COULEUR DU TEMPS

Chapeau
En partenariat avec la Cité de l’architecture et du patrimoine, une exposition pour célébrer les 30 ans du musée.
Corps

Pourquoi ce bâtiment de forme triangulaire à l’architecture moderne et recouvert de plaques d’Emalit bleues est-il devenu le Musée bleu ? Quelle est l’histoire de sa construction ? Comment ce projet de musée a pris forme ? Comment est-il perçu par les Arlésiens et le public ? Dans quelle mesure est-il une source d’inspiration pour la création contemporaine ?
Une exposition rétrospective qui retrace la genèse des collections et de l’architecture du musée départemental Arles antique et son appropriation dans l’imaginaire collectif.

Musée de l'Arles antique, Arles (1983-1995). Coupe perspective sur la façade est, le hall d'accueil et la terrasse de la cafétéria, 13 mars 1990, 1er mai 1990
Musée de l'Arles antique, Arles (1983-1995). Coupe perspective sur la façade est, le hall d'accueil et la terrasse de la cafétéria, 13 mars 1990, 1er mai 1990, Henri Ciriani © Cité de l'architecture et du patrimoine
Musée de l'Arles antique, Arles (1983-1995). Coupe perspective sur la façade est, le hall d'accueil et la terrasse de la cafétéria, 13 mars 1990, 1er mai 1990, Henri Ciriani © Cité de l'architecture et du patrimoine

En 1995, le musée ouvrait ses portes, permettant ainsi de réunir en un même lieu les collections archéologiques témoins du riche passé de l’Arles antique. Ce 30e anniversaire est donc l’occasion de revenir sur son histoire et de rendre hommage à ses pères fondateurs : Jean-Maurice Rouquette, conservateur en chef des musées d’Arles et l’architecte Henri Ciriani qui en a conçu le bâtiment et la muséographie. 

En contrepoint sensible, le public et la création contemporaine sont à l’honneur. En effet, comme suite à la collecte de témoignages organisée depuis le mois d’octobre, l’exposition donne la parole aux visiteurs en leur permettant d’évoquer leur perception du musée et de son lieu d’implantation : la presqu’île du cirque romain. Par ailleurs, dans une section intitulée « Mais pour qui la pierre se prend-elle ? », des étudiants de l’École nationale supérieure de la Photographie interrogent la manière dont les traces du passé interagissent sur notre présent. Enfin, le plasticien Smith fusionne les deux figures de Prométhée et Aiôn – le feu de la transgression et le temps cyclique – pour créer Earth Time Fabric, une enseigne lumineuse installée sur la façade du musée.

En conclusion à cette déambulation dans la mémoire et dans le temps, le jardin Hortus sert d’écrin à un retour en images sur les temps forts de la vie du musée.