Auguste

LE RETOUR D’AUGUSTE

31/01/2023
Prêté pour l’exposition "Les nouvelles représentations d'Auguste", The Bucerius Kunst Forum, Hambourg du 08 octobre 2022 au 15 janvier 2023, le buste d'Auguste est de retour au musée bleu depuis le 25 janvier.
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Remontage Auguste
Remontage Auguste © MDAA
Remontage Auguste © MDAA
Remontage Auguste
Drapé d'Auguste © MDAA
Drapé d'Auguste © MDAA
Tête d'Auguste
Tête d'Auguste © MDAA
Tête d'Auguste © MDAA
Remontage d'Auguste
Remontage d'Auguste © MDAA
Remontage d'Auguste © MDAA
Remontage Auguste
Remontage Auguste © MDAA
Remontage Auguste © MDAA

L’ŒUVRE

Cette statue monumentale d’Auguste, qui mesurait à l’origine plus de trois mètres de haut, ornait la niche centrale du mur de scène du théâtre antique d’Arles. Elle est aujourd’hui composée de trois éléments : d’une part, la tête et le torse de l’empereur, réalisés en marbre ; d’autre part, un drapé en calcaire dans lequel venait s’insérer la première partie.

Cet ensemble, dont les éléments ont été découverts entre 1750 (torse), 1834 (tête) et le début du XXs. lors des fouilles du théâtre, est emblématique des collections du musée départemental Arles antique (MDAA). Installé dans le musée actuel depuis l’ouverture de celui-ci, sa présentation n’a pas évolué depuis.

Tête : environ 80 kg

Torse : environ 700 kg

Drapé : plus d’1 tonne, socle compris (le socle est indissociable du drapé)

 

RÉINSTALLATION

Toutes les manipulations ont été effectuées sous la direction de Benoît Lafay, conservateur-restaurateur, qui avait déjà dirigé ces étapes lors du prêt d’Auguste en 2014 et qui connaît très bien la sculpture.

1 prêt, c'est :

- 1 démontage au musée bleu, 

- 1 remontage chez le prêteur,

- 1 démontage chez le prêteur,

- 1 remontage au musée bleu 

Soit 4 risques potentiels !

RESTAURATION

Les inspections régulières des collections ont mis en évidence, au niveau du drapé, des remontées salines (phénomène par lequel les sels absorbés par un objet à la suite d’un enfouissement ou d’une immersion cristallisent en surface et en fragilisent l’épiderme et plus largement la structure).

Le musée a donc choisi de ne prêter que la tête et le torse et de faire restaurer le drapé pendant la durée du prêt. Cette intervention sur le drapé a également été l’occasion d’améliorer significativement le montage des neuf fragments qui le composent, afin d’en assurer une meilleure lisibilité et de rendre de futures manipulations plus sécurisées.

La restauration du drapé a été réalisé par La Pierre au Carré, atelier de restauration situé à Arles; la conservatrice-restauratrice en charge du projet : Caroline Botbol.